Jeudi, Shinjuku, parc et visualeux

samedi 12 février 2011

Pioup pioup pioup ! Avec un peu de retard voici la suite de notre aventure

Jeudi on se reveille et on est en pleine forme alors même si il fait froid on décide de voir un truc qu'on voulait voir depuis longtemps. Le Shinjuku Imperial Park. Je vais pas en parler beaucoup parce que les photos parlent d'elle même.
Des fleurs de prunier selon Aya

Un morceau du parc, pas le plus beau

Un pavillon dans lequel les gens allaient se reposer ou juste regarder le parc

Fleurs de prunier Again

Un morceau du parc

Encore une fleur

Un des multiples étangs

Ce parc est juste over magnifique, on en reste un peu con avec Aya, il y a un parc traditionel, un traditionel Japonais, un français, un américain et un bosquet trop mignon. Mais...Il y a plein de corbeaux qui nous font peur. Aussi il y a des chats "sauvages" qui ne le sont pas vraiment, ils ont l'air blasé et se laissent caresser !
Le chat qui dors sur le sac du monsieur qu'il connait pas du tout

Les chats se laissent faire, y'a une putain d'ambiance reposante

Vue du pavillon Taiwanais

Aya prends des photos

Trop beauuuuuuuu


Les carpes font peur ici et sont super nombreuses.
On rentre un peu fatiguées le soir alors on se balade vite fait, dans un combini on trouve des biscuits pandas, j'en achète. Et on rentre. Une fois à la maison on se fait vite fait à manger, on finit les restes et on se fout devant l'ordi pour regarder quelques clips.
Biscuits pandas

Mignon

On était allées dans un ciné pour voir le prix des places. Aya veut qu'on aille voir Ashita no Joe (Le film du milieu et milieu droite sur la boxe) avec Yamapi. J'ai aussi trouvé un flyers pour le prochain film de Seto Koji (Hiiiiii) qui s'appelle "Runaway Beat" apparement c'est sur la mode et il fait joue le héros. (Flyers le plus à gauche) et un truc sur la patisserie (le plus à droite)


Jeudi, Mouchoirs, Sushis et Kotatsu

vendredi 11 février 2011

Le lendemain, c’était destination Ikebukuro. On était un peu fatiguée encore du concert, j’avais mal au cou et avec aya on ressemblait à des handicapées. On prends pas mal de métros et on arrive finalement dans la station d’Ikebukuro, un mec nous arrête, il est vieux, pas beau et affublé d’un immonde coupe vent orange fluo, aucun doute il bosse pour une entreprise. On essaie de l’éviter mais il n’a peur de rien et continue a nous suivre en nous parlant en Japonais. « Wakarimasenwakarimasenwakarimasen » (Je ne comprends pas) le plus vite possible comme les fangirls au concert (C’est la nouvelle mode chez les fans japonaises de visu, en concert, hurler le plus vite et le plus fort possible le nom du membre du groupe pour qui on groupise. par exemple au concert de Rin on a eut le droit à « Rikurikurikurikurikuriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiikuuuuuu » c’est assez flippant en fait) mais il se démonte pas le bougre et nous envoie un de ses subalterne qui lui parlait bien l’anglais. Alors on discute (enfin il discute surtout avec moi, Aya ne parlant pas l’anglais) il me demande ou on va, ce qu’on fait, comment on va, qui je suis qui elle est et finalement c’est assez sympa de lui parler. Entre temps un encore plus subalterne que lui passe et nous donne gentillement des mouchoirs (sans pub cette fois, assez bizarrement) et repars, Aya le regarde et finalement on doit y aller alors je salue le type qui nous parlait bien gentillement Aya aussi et on enchaine sur des « byebye ».
Quelques pas plus tard Aya pouffe comme une jeune fille en fleur et me dis « Roooh on a fait rougir un japonais » « QUOI ? » « ben le type, me jeune qui nous as donné les mouchoirs ben quand on est partit, je lui ai fait signe en disant « byebye », il a rougit en me faisant byebye avec les mouchoirs » Aaaah trop chou !
Donc finalement on va voir au Parco. J’avais lu que c’était le must pour faire des cadeaux. Mais en fait…c’est comme les galeries Lafayette en plus guindé encore. Je fais juste trop tache avec mes grosses bottes. On ressors aussi sec et on va dans un magasin d’animaux. Ici on vends que des chiens et des chats, tous dans de petits cages séparées et ils ont tous l’air content (je les soupçonne de foutre des trucs dans leur flotte) Bien sur ils sont tous racés et coutent tous une fortune, mais on matte on matte. Finalement je trouve un petit souvenir pour Pigonou mais rien pour le MOCHIEU [MONKEY]. On ressort et on va dans notre Hyaku Yen Shop favori. J’y retrouve pleins d’accessoires trop choupi cute. On ressors et on cherche le Junkudo, une graaaaaande librairie pour acheter des livres de cours mais on trouve pas. Aya désespère. Je lui propose de faire un Purikura.

Ma planche de Purikura

Le genre de Customisation (Je me suis mise des lentilles bleues XD)
                Pour ceux qui connaissent pas, un Purikura c’est une serie de photo dans un photomaton qu’on customize ensuite. C’est très à la mode chez les Japonaises et on rêvais d’en faire. Alors on rentre dans la cabine et on choisit le décor (on a mis aléatoire) le teint (on a pris normal) etc etc. Les poses s’enchainent vite (On a le droit à 6 poses) et après on passe dérière la machine pour customizer les photos. Aya trouve que j’ai un talent de customizeuse de Purikura, je sais pas si je dois le prendre bien, après tout, c’est un truc de pouffe. On finit de customizer et en attendant nos photos, on a le droit a des petits jeux à la con sur le PC (genre « Retrouve la pouffe dans ces images ») quand on ressort on a le droit à une planche de photos chacune, comment on a trop la classe quoi. Le soir j’en découperais une que je collerais sur mon téléphone portable. (elles sont autocolantes)
Finalement on ressors et décidons de marcher un peu. On tombe finalement sur le Junkudo, c’est gigantesque !!!


La fnac, à coté, c’est un petit 100Y Shop !!! On monte au tout dernier étage pour les livres de cours de Japonais. Aya en achète un pour une amie et je prends un livre d’apprentissage sur les Katakanas et les Hiraganas. On regarde un peu les livres français qu’ils ont. Montesquieu, Sagan et Nothomb. Ouais, les Japonais ont pas les meilleurs goûts… Enfin bref, on redescends avec une folle envie d’acheter un livre en Coréen (me demandez pas pourquoi je saurais pas répondre) Le caissier qui m’encaisse est un gros blasé, je lui fais des blagues (la fameuse blague du « Sumimaseeeeen » (désolée) suivit d’un sourire quand on donne pleins de toutes petites pièces) mais il est over-blasé. Il surit pas, réponds pas, limite si il bouge. Ca fait un choc. Petite pensée pour mes vendeurs du Seven Eleven en bas de chez nous qui a chaque fois que je leur dis ça me disent avec un sourire jusqu’aux oreilles « Ie Ie ie, Ii Desu » (Non non non, ça va) Ah, vous me manquez les gars !!! Bref. On ressors et on repart au 100Y Shop acheter des verres. Je me prends un Kuma-chan (mon ami l’ourson) sort de Plagia honteux de Rilakkuma, désolée Rila, un jour je t’achèterais et Mon-chan, une sorte de Rilakkuma à la sauce singe pour Aya. On rentre dans la station de métro et on découvre un supermarché. J’y achète du coca, de la limonade zero calories et du café au lait Rilakkuma (quand je disais que je me rattraperais). Et on rentre fatiguées.  Le soir avec Aya on mange nos sushis, ils étaient sur-emballés, ces Japonais sont fous.
On a fait une video, a savoir que, bien sur tout ça était dans un sachet.

Ben ils sont délicieux et on les as eu seulement pour 10 euros.

Je fais le compte rendu de mes achats du jour.
Tout mes sacs

Encore des trucs à patisseries, un timer, des douilles, des poches à douilles, mon livre de Jap, Kuma-chan et des trucs qui font plop

Des Sticks pan au chocolat (comment c'est trop bon) des Pockys et des marshmallow coeur

Tout les mouchoirs qu'on a donné à Aya ce jour là (le petit blanc est celui du mec timide)

Jus de pomme dans le verre d'Aya
On s'embête un peu ce soir là alors on décide de descendre dans la salle commune dans l'espoir d'y trouver Mari-san mais elle n'y est pas y'a juste une fille avec une frange absorbée dans son drama. Dans la pièce de relaxation ou y'a aussi une tv y'a personne et surtout.....Un KOTATSU.
Le kotatsu est surement l'arme de destruction massive du Japon. C'est une table basse, avec une couverture dessus et surtout, surtout, un chauffage (un peu comme un appareil à raclette (si si)) dessous. C'est juste over-mortel. Je me rappellerais toujours de l'épisode de Nodame Cantabile (Un drama sur la musique classique) Ou Chiaki (Chef D'orchestre) et Nodame (Mascotte/pianiste) doivent composer un truc pour leur orchestre mais qu'ils se font attraper par le Kotatsu, ils arrivent plus à ressortir de ce démon de chaleur et de somnolence. Du coup, ils dorment pendant deux jours. Ben là, c'était presque pareil. On s'est mises dedans avec Aya et on a comaté. On regardait la tèlé sans vraiment comprendre et pfoooooooouh on dormait presque.

Je sous le Kotatsu

Aya sous le Kotatsu "Me fais pas chier, je comate"

C'est tout pour aujourd'hui !!!



Mercredi, Sha-bu Sha-bu et mal de cou

jeudi 10 février 2011

Mardi matin je me réveille comme une fleur, dehors il fait beau et les oiseaux pioupioutent mais… OMFG ! J’ai mal au cou ! Oh mon dieu ! Je crois que j’ai jamais eut aussi mal au cou ! Je me lève péniblement et demande à Aya si elle c’est pareil et c’est le cas. On ressemble à deux canards quand on se déplace et on est à moitiées mortes. On décide de pas trop sortir surtout que le soir même on avait Shabu Shabu avec les filles. Donc on évite de trop faire de conneries.
On reste un peu à la maison à discuter, manger des pockys et autre. Vers 15 heures je propose à Aya de nous rendre dans un supermarché. Je vous vois venir, ça n’a rien d’exceptionnel hein ? Mais pauvres fous ! Vous n’êtes jamais allés dans un supermarché au Japon !!! Ici, c’est plutôt dur de trouver un super marché, et quand on en trouve enfin un, il est super bizarre. Déjà y’a une petite partie supermarché classique. Alors on prends du coca, on trouve un plateau entier de sushis frais pour seulement 10 euros, qu’on se partagera le lendemain et on ressors. Le truc, c’est que on ne ressort pas d’un super marché Japonais comme ça, Hahaha, naifs que vous êtes. A la sortie, il y a le double, voir le triple d’espace dédié à de petites boutiques de traiteur. C’est assez hallucinant tellement y’en a ! Et de tout, du traiteur français au croquettes de pommes de terre. Il faut au moins cinq minutes pour traverser tout ça. Et plus on s’avance plus on tombe dans le luxe et qui dit février et Luxe dit St Valentin japonaise.
Je précise St Valentin Japonaise parce que ça ressemble pas du tout à chez nous. Déjà, c’est beaucoup plus fort. Ici, on trouve des affiches pour la St Valentin de partout, dans les magasins, chez les chocolatiers et même dans les fast food. Ensuite ce qui diffère c’est qu’on offre pas n’importe quoi et c’est pas n’importe qui qui le fait. En fait, c’est la femme qui doit PREPARER des chocolats ou les gateaux. On offre pas des fleurs, les femmes se cloitrent dans leur cuisine et préparent toute la journée durant des petits gateaux ou des chocolats en penssant à leur promis. Du coup, on trouve dans les magasins pleins d’accessoires pour faire des gateaux encore plus mignon que cette salope de voisine qui lorgne sur le type qu’on veut avoir. Parce que oui, ici, on offre des chocolats même si on est pas en couple, pour se déclarer, ou juste pour rapeler qu’on existe et qu’on aime cette personne alors si elle pouvait un peu se bouger pour nous dire qu’elle aussi, ce serait vachement cool. On dit que les hommes les plus populaires peuvent recevoir jusqu’à 100 boites de chocolat. Car bien sur, après  avoir cuisiné un truc mignon, on le met dans un joli emballage mignon et on l’offre comme ça avec la formule d’usage (dont je ne me rappelle pas). Et comme les Japonais ne font décidément rien comme les autres, il éxiste aussi des « Chocolats d’obligation » (chocolats qu’on offre à la St.Valentin lorsqu’on doit quelque chose à quelqu’un) et les « Chocolats d’amitié » (truc un peu pitoyable surtout quand on sait qu’au Japon l’amitié Hommes/femmes n’existe que dans l’imaginaire des Gaijins)
Mais jeunes femmes, vous rêvez de vous marier avec un japonais et vous hesitez devant leur manque de romantisme face a la St.Valentin (« Envoie les chocolats poupée ») ? Sachez que l’imaginaire déviant des Japonais est là pour vous. Car un mois plus tard le 14 mars, ils inventent une fête (oui, ils ont peur de rien ces Japs) le White Day, jour pendant lequel le monsieur est sensé offrir à son tour un cadeau à la fille qu’il aime et des cadeaux d’obligation à toutes celles qui lui ont offert des chocolats. Alors je sais pas si le White day c’est aussi des chocolats, mais l’idée de voir un salary-man (employé Japonais typique) se démener dans sa cuisine toute une après midi avec un tablier rose me porte à croire que non.
                Bref ! On passe devant toutes ces superbes boutiques de chocolats, de gâteaux, tout est super beau, mais super cher. Je me sens vraiment nulle face à toutes ces super patisseries. La France est-elle encore le summum de la patisserie ? Quand je vois les tartellettes aux framboises de nos boulangeries j’ai envie de douter, mais peut être qu’au niveau luxe on conserve notre suprémacie mais là, je me sentais un peu coconne avec mes macarons et mes spéculoos. Je me rends compte du chemin à parcourir pour atteindre un tel niveau. Finalement je passe dans une petite boulangerie et achète un pain cœur (très moche comparé au luxe du reste des patisseries) et une pizza pour le soir (j’avais oublié le Shabu Shabu). Finalement on rentre un peu dans la catastrophe, on doit encore se préparer et tout et tout pour le Shabu Shabu. Je mange vite fait mon pain cœur parce qu’on avait quasiment pas mangé et que je me sentais pas top top bien. Aya se lisse les cheveux, je fais ses finitions et lui conseille de mettre sa mèche sur le coté, elle m’écoute et ça lui va trop bien. Elle est juste trop chou avec sa petite robe et sa petite veste. Moi à coté avec mon sweat je fais grave pas classe. Pas grave de toute façon je m’en foutais un peu, j’avais mal partout et pas forcément envie de me bourrer de viande. On cours à Shinjuku et on retrouve Kizuko, Aurélia et Séverine finit par nous rejoindre un peu plus tard. Je trouve un sac trop mignon en léopard dans un magasin de pouf Japonaise mais j’ose pas l’acheter, je me dis qu’ici ça passe comme une lètre à la poste mais en France… Bref on pars direction Shabu Shabu.
                C’est un restau au huitième étage d’un immeuble (c’est tout comme ça ici) et comme Séverine parle couramment Japonais on prends une table sans problèmes. Le Shabu Shabu c’est une sorte fondue à la Japonaise. Au milieu de la table il y a un gros pot à fondue plein de bouillon. Dedans on met des légumes comme on veux, choux, carottes, soja etc etc et plein de viande. On a un énoooooorme plat plein de viande de bœuf super fine. Autant que du carpaccio qu’on doit tremper dans le bouillon avant de le ressortir, c’est hallucinant comme ça cuit vite. Après on le trempe, soit dans la sauce Soja, soit dans la sauce au sésame, je choisis Soja parce que c’est trop bon.

Comment j'ai l'air trop fine. Vous voyez le gros plat au milieu ? Ben il était reeeemplit de viande


                Aya adore, elle mange son poids en viande et je trouve ça trop mignon, voir les gens manger avec joie ça me fait du bien. Alors je me force un peu, même si j’aime pas trop trop la viande, j’en mange beaucoup, comme en plus c’est à volonté (On paie 1890 Y pour 90minutes à volonté et croyez moi, ça suffit largement). On mange on discute, l’ambiance est super sympa et quand la serveuse vient nous virer (je dis ça mais elle était très gentille et polie) on passe à la caisse et on ressort. On passe au Starbucks de Shinjuku en passant devant les Hosts (Un jour j’expliquerais ce qu’es un Host). J’ose pas les regarder dans les yeux, ils sont trop cool. Et je ne suis qu’un gros boudin de gaijin alors qu’ils parlent à de belles filles. C’est un peu déprimant mais bon. Kizuko se fait des espoirs en pensant pouvoir se marier avec eux. Si c’était possible ça se saurait !!! Après le Starbucks Aurélia rentre chez elle et avec les autres on décide d’aller à Shin-Okubo (Ou Shinokubo) C'est-à-dire le quartier coréen de Tokyo.
                C’est marant parce que là bas tout est écrit en Japonais mais on voit des Idols coréen de partout. Sur les murs d’un restaurant y’a cinq type d’un boysband qui tendent la main en disant des trucs en coréen, je me sens un peu comme au paradis de Sha. Mais oui ! Sha ! J’étais là pour elle a la base ! Alors je fais un petit tour dans un combini pour lui acheter deux ou trois friandises et direction le magasin de Goodies. Je dirais pas ce que je lui ai acheté pour préserver la surprise. Mais ce magasin était trop cool, mon coté groupie de dramas coréen était en alerte permanente. « aaaah des goodies Secret garden ! » « Aaaaaaaaaah ! Des Goodies Jang Eun Suk ! » « Aaaaaaaah ! Des Goodies YAB ! » J’ai bien pu groupiser et finalement je ressors sans rien m’acheter parce que je reviendrais pour acheter encore plus de goodies kitsch à Sha. Finalement on rentre après une longue conversation dans le métro sur les teams de fansub (Les groupes de personnes qui traduisent et sous titrent les dramas) car Séverine fait partie d’Asia Powa, l’une, si ce n’est la plus grande, team de fansub et que moi je suis dans une petite pas très connue qui sous titre Secret garden et en ce moment je traduis un drama sur la guerre.
                On rentre avec Yaya, on discute et on finit par aller se coucher vers 1 heure du matin.

Les trucs que j'ai acheté ce jour, une surprise et des cadeaux pour Sha

Les cadeaux pour Sha


Lundi, eh mec, ça fait une semaine qu'on est là ! Fêtons ça dignement !

mercredi 9 février 2011

(voix du métro de Shinjuku)


*Toudoudou* Nous informons notre aimable client que nous deifions que l'article qui suit est très suceptible de partir en grosse crise de fangirlisme et nous nous excusons du dérangement *Toudoudoudouuuuu*

Lundi c'était un peu particulier dans notre séjour au Japon parce que c'était... SHOXX SHOWCASE ! o/ Yeaaaaaaaaah !
Donc on se lève vers dix heures, le temps qu'on se prépare, qu'on petit déjeune (notre premier petit déjeuner de tout le séjour !!!) on commence à se préparer mentalement. J'avais téléchargé sur mon MP3 les derniers CDs des groupes qu'on connaissait pas et qu'on allait voir (Comme c'est un event avec pleins de groupes, on en connaissait pas la moitié) donc on écoute un peu de musique, un peu de UnsraW, un peu de Rin (Qui se prononce Lyn et non rein) (bon ça c'était UN PEU le groupe pour lequel j'allais voir le concert donc je connaissais les chansons, mais ça fait jamais de mal), un peu de Satsuki (pareil, c'était UN PEU le type pour lequel j'allais voir le concert mais bon) etc etc. Donc finalement on est un peu dans l'ambiance, comme on doit être à la salle de concert en avance pour acheter les places on se prépare et on est devant la salle à 14 heures. Au début y'a pas beaucoup de monde et un AM/PM (chaine de combini) alors on va y acheter ... DES POCKYS ! Quelle ne fut pas notre (enfin surtout la mienne) joie de découvrir quatre nouvelles sortes de Pocky ! Caramel, Chocolat au lait, Chocolat et amandes (comme un magnum en fait) et finalement...fraise. Bien sur on les as tous pris pour faire des tests. Vous nous connaissez maintenant. Donc on ressort devant la salle de concert et y'a un peu des gens. Ceux qui pensent que toutes les Japonaises sont belles n'ont jamais fait un concert de Visu, parce qu'il y envait une qui était croisée avec un cheval. Sinon, c'est assez étrange parce que la majorité des filles là bas (soyons réalistes, il n'y a pas beaucoup de mecs) sont des Gyaru !!!




Bref pas du tout le genre de fille qu'on voit dans des concerts comme ça

Car même si en france, les seules personnes qui vont aux concerts de Visu sont habillés visu (sinon tu te fait limite insulter) ici, c'est vraiment vraiment différents. Bon y'a des Induspunk, des Sweet loli, des goth loli et des maid mais elles sont en proportion infime comparées aux Gyaru et leurs coiffures de Ouf (Elles ont VRAIMENT ces coiffures, voire pire). Au début je pensais même qu'elles allaient voir un autre concert m'enfin. On arrive à acheter nos places et on attends encore 1h30 (ne JAMAIS venir en avance à un concert au Japon ça sert à rien les places sont numérotées). On voit des françaises dans le troupeau mais on ose pas vraiment aller les voir. Et puis à l'heure pile ils font entrer les gens par numéro de place. Comme nous on en a pas sur notre place, on sait pas trop quoi faire, du coup on attends jusqu'a ce que presque tout le monde soit rentré et quand c'est presque le cas on demande à une Japonaise quoi faire, elle nous dit de vite monter parce qu'on aurait du rentrer plus tôt. Enfin bref, on monte les escaliers et on est juste dérière les françaises qui commencent à nous parler. Surtout une, j'ai oublié son nom mais elle était très gentille. A l'entrée du concert on nous demande pour quel groupe on est venu (pour calculer le cachet) Aya, prise de panique sans avoir réelement réfléchit lance "LYCAON !" alors qu'on savait pas du tout ce que c'était, moi Zen, je dis "Satsuki" (Qui d'ailleurs se prononce Satski, comme Starski et Hutch) donc on rentre et en fait la salle est toute pitite ! On doit payer 500 Y pour une boisson, et de l'autre coté de la salle y'a les goodies. Je vais voir mais ne trouve que des Goodies de Rin et pas de Satsuki > < De rage j'achète leur dernier single et un Strap. Puis on va se placer. On rejoint la française et on est au 10è rang, on vois vachement bien la scène et on a beaucoup de place.
Les japonaises en concert sont absolument délirante, déjà, elles s'asseillent par terre pendant les Events quand c'est pas le groupe qu'elles sont venues voir qui jouent, comme si j'étais restée assise pendant la moitié du concert quoi, et puis elles enlèvent toutes leurs chaussures pour se mettre...en pantoufle ! Oui oui, vous avez bien entendu, en pantoufle dans une salle de concert !!! Mais j'ignorais encore tout des pratiques bizarres des Japonaises en concert, ça restait encore assez soft.
Et puis le premier groupe arrive. Alors je sais plus ce que c'est, Aya me dit que c'est DIAURA, que je ne connais pas donc ça m'avance pas des masses. Une ambiance un peu bizarre, le chanteur tiens un crucifix pendant l'intro de la chanson, on se croirait à un concert de Moi dix mois. Mais en fait, c'est pas trop mal, a deux ou trois moment on Headbang mais sans vraiment être à fond dans le truc. Ils font 3 chansons (ça dure bien 45 minutes) avant de laisser leur place aux deuxième groupe. Bon on attends dans le noir qu'ils se préparent, qu'ils testent leurs instru, ça doit bien durer 15/20 minutes. La française me dit "Le prochain normalement c'est Satsuki" *o* Fanny a des étoiles dans les mirettes. Mais les notes de musique qui percent à travers les rideaux sont trop "rock" pour que ce soit Satsuki me dis-je et là, le rideau s'ouvre et OMFG ! Je vois ça :

Au lieu de ça :


Oh le choc, j'ai faillit faire une crise cardiaque, c'est pas Satsuki !!! C'est Para:noir !!!! Du coup je suis vaguement déçue mais je dois avouer qu'ils savent bougrmeent bien foutre l'ambiance, comme on a un peu avancé (on devait être au 4è rang) on était tout près, on voyait supersuper bien. Ils avaient un look Oshare mais ce qu'ils faisaient était bien énergique et tout, bien sympa je pense que je mettrais des albums d'eux sur mon MP3. Leur guitariste est fun il fait pleins de conneries avec le public, je l'avais vu dans la rue juste devant la salle de concert mais il se faisait tellement pas harceler par des groupies (c'est à peine si elles le calculaient) que ça me faisait bizarre

(En fait il est beaucoup plus chou en vrai)

Ils repartent et re-attente. Je commençais à fatiguer physiquement et puis l'attente a été super longue, on nous dit que c'est Megaromania qui va passer parce que la petite amie d'un des membres du groupe s'est mis devant. Bon, donc on attends, on attends. Et puis POF ! Megaromania ! J'étais contente parce que j'avais déjà écouté ce groupe et qu'il m'avait semblé pas trop mal, alors l'écouter en concert, ça m'a bien plu. Le chanteur avait vraiment trop trop de charisme, il marchait sur ses fans (parce que oui, j'ai pas expliqué, mais les premiers rangs au Japon ça fait peur. Explication : Les filles aux premiers rangs quand il y a un moment de growl ou violent, se jettent littéralement sur les barières et s'y pendent, c'est a dire foutent leur ventre dessus et se laissent basculer : Coté groupe de la barière y'a le buste et coté fosse y'a les papattes et les fesses, je vous laisse imaginer ce que ça fait quand toutes les filles du premier rangs on des mini jupes, quand c'est fait, le deuxième rang se jettent sur elle, sur leurs fesses en fait, leur rentrent dedans, comme une sorte de pogo en fait, mais en plus bizarre. Je peux vous dire que ça fait bizarre de voir ces petites Japonaises pendues sur les barières avec d'autres frèles créatures qui se jettent sur elles. Je trouve ça vraiment marant et bizarre en même temps. Eh ben la, le chanteur du groupe posait son pied sur le dos de la fille qui pendouillait sur la barière.) En tout cas une des meilleures prestation de l'Event. C'est assez perturbant d'être au premiers rangs (on était au troisième) parce que les membres s'adressent directement à nous, pas à notre groupe hein, mais au public en nous regardant, nous autre premiers rangs, du coup ça me perturbait un peu, se faire regarder par un type fringué comme un prince sado maso avec des yeux blancs, ça perturbe. Mais bon, y'a toujours une bonne petite scéance d'Headbang qui vient rompre ça XD. Puis ils partent, et c'est re-temps d'attente. La française me dit "Le suivant, c'est Satsuki" *o* Fanny mode groupie : On. Et puis au bout de 15 minutes on entends l'intro d'Awake Ca a jamais été ma chanson préférée de Satsuki mais là... j'avoue que j'ai grave craqué, j'ai faillit pleurer. Ouais je sais, groupiasse de merde, mais bon, fuck, j'assume. Et puis quand la musique commence à s'emballer le rideau s'ouvre, et là, Satsuki se tient devant moi les bras grand ouverts, la tête en arrière. Waw, mais trop waw quoi. En plus, il a un style juste parfait, il a pas l'immonde coiffure du clip, il ressemblait à lui normal, il avait vraiment la super classe avec un costard et tout. Il chante aussi beaucoup mieux en live et nous a fait un petit (long) medley de ses chansons les plus prenantes comme veil of MARIA avec sa voix super aïgue, mes oreilles grésillaient. C'était juste géniale. il a fait deux chansons un peu plus énergiques aussi, mais c'était moins bien selon moi. La grosse fangirl en moi était juste aux anges. Depuis que je connais Rentrer en Soi (son ancien groupe) je suis vraiment fan de lui, et sa carière solo est vraiment particulière, il fait ce qu'il veut et se plait à faire des trucs qui ressemblent à aucuns autre.
Juste une seule deception, il n'a pas chanté Rain Drop qui aurait réelement pu le faire en live. Mais en même temps la chanson date donc je peux rien dire.

Puis il repart en nous saluant et la lumière se ralume. Aya et la française se retournent. "J'ai pas du tout aimé !!!" Bon, c'est pas grave, ça peut pas plaire à tout le monde. Je pense que Le répertoire de Satsuki n'est pas approprié à ce genre d'events énergique. Après je comprends que ça puisse ne pas plaire. On a à peine le temps de se remettre les idées en place que debarque Lycaon, vous vous souvenez le groupe qu'Aya a dit venir voir. Eh bien je sais pas qui a décidé de l'ordre des passages sur scène mais ce type était forcément camé, tout autant que celui qui a fait les costumes de Lycaon était sous acides. Ils débarquent sur scène, le chanteur bouge comme, vous savez, les jouet pour enfant, ça ressemble à une girafe, on appuie sous le socle et la girafe dandine. Ben là, le chanteur faisait pareil, le tout en costume à paillettes. Je suis juste en train d'halluciner à moitié. Il faut le voir pour le croire !

Juste après Satsuki ça fait un drôle d'effet mais ça fait du bien aussi, on dandine, on saute à gauche à droite, on suit les mouvement de foule etc etc Bref c'était juste super génial, par contre faudrait pas me demander ce qu'ils ont joué parce que j'ai pas fait gaffe. C'était le genre d'ambiance de foule que j'aimais bien, on sautait tous ensemble dans tout les sens on headbanggait (orthographe super incertaine) mais sans se foutre sur la geulle, enfin bref. C'était vachement bien. Ensuite je crois qu'il y a eut un autre groupe mais j'ai plus trop trop de souvenir, ça a pas dû me marquer.

On attends une quinzaine de minutes, ça discute ça discute, je dis que j'entends plus rien et que j'ai mal à la tête, j'étais pas dans un étât top top, en fait, j'avais pas beaucoup mangé à midi (un sachet de pocky vite engloutis). Dans ma tête, je me dis que plutôt mourir écrasée par la foule plutôt que de louper Rin quoi, alors je me rebooste et là, comme par miracle, l'intro de Metamorphose.
J'aime pas tellement l'intro qui fait "Eh mec, j'suis en boite de nuit et toi ?" et puis là, la basse ! Mais merde ! CETTE BASSE QUOI ! et le rideau s'ouvre. J'avais Rin devant moi (comment je fangirlise !) J'étais trop trop impressionnée quoi. Riku était juste à quelques pas de moi en train de chanter une de mes chansons préférées de Rin.
Phantasmagoria est un des premier groupe de Visu que j'ai écouté, avec leur look et leur musique j'ai tout de suite accroché. Et puis ils se sont séparés et après des projets solo/mi-solo et en groupe, le chanteur (Riku) et le bassiste (Kisaki) on formé Rin.
Kisaki a une personnalité publique excécrable, prétentieux, bizarre et tout ce qu'on veux, je l'ai jamais aimé, mais dès que je l'entends jouer de la basse je peux plus résister je groupise. C'est lui qui fait toutes les compos et je trouve qu'on a rarement trouvé meilleur compositeur dans le visu. Après Riku, je l'ai toujours admiré parce qu'il ne se prends jamais au sérieux, que sa voix est formidable (surtout en live) et qu'il a un lien particulier avec le public (et parce qu'il a la classe aussi). Pendant la première chanson je trouve que le public est un peu mou. Fin de métamorphose, Riku chauffe un peu le public avec ses fameux cris sans micro (j'ai jamais compris pourquoi mais Riku hurle souvent sans son micro, on l'entends vachement bien) La foule commence un peu à se bouger et ils enchainenent sur une autre chanson du single Metamorphose. Riku nous faut lever le bras super longtemps, j'ai trop mal quoi XD on l'acclame, on hurle, ça y'est c'est la bonne vieille ambiance des concerts que j'aimais rythmés par Riku. On headbang, j'ai ooooovermal à la tête j'ai l'impression que mon cerveau va sortir par mes oreilles. Puis la chanson se termine, Riku décide de nous laisser nous reposer et discute avec le Guitariste. Comme c'était tout en Japonais j'ai pas tout compris. Riku demandait au Guitariste comment était Tokyo à mon avis (L'Under Code (La maison de disque fondée par Kisaki) et les membres du groupes sont d'Osaka) et Riku se moquait de lui, puis le guitariste a fait le singe avant de faire un coeur avec ses doigts XD C'était trop chou. Je suis contente parce que c'est vraiment les lives que j'aime. Ils reprennent avec leurs chansons, je crois que c'est une inédite parce que Riku disait que c'était celle du prochain single. Je headbang à fond j'ai trop trop mal. Riku monte sur l'estrade et hurle, comment ça fait trop du bien. J'ai trop mal au bras et tout, j'ai envie de gerber mais je suis à fond dans le truc. Riku dit "Lasto laaaaaaaaaaaaaaaaaasto" je me dis "nooooooooooooooon" (Lasto = Last = dernière chanson) mais ils nous on fait dix sept mille fois le même solo basse/guitare électrique. C'était vraiment motivant, j'avais mal mais je voulais trop continuer. Ca faisait un peu Kami Uta pendant la période Phantasmagoria, une chanson qu'ils font durer super longtemps pour bien nous crever. Quand ça se finit ils repartent, j'étais trop triste, j'aurais bien fait encore deux heures de leur concert. Par contre, j'étais persuadée qu'ils allaient faire Fake dance, j'avais même aprise la choré.
Bon, c'était pas ma chanson préférée mais quand même, je connaissais les paroles par coeur. Quand ils repartent, la lumière se rallume et je me sens vraiment super mal, Aya me cause mais je comprends rien, je manque de me viander. Je décide d'arrêter les frais, je me décale et je dis à Aya que je vais me reposer et que je reviendrais pour UnsraW et VII Sense. Donc je passe vers les Goodies et tombe sur le stand de Goodies de Satsuki, y'a un tee shirt trop joli avec le logo de Satsuki dessus mais j'ai plus assez d'argent sur moi et mon sac est juste devant la scène. Je remonte la salle à grands coups de "Sumimasen sumimasen" ("désolée") a moitiée morte, j'ai envie de vomir. Je vais dans le coin fumeur, une cage d'escalier et me viande sur une marche, il fait froid et j'ai super mal à la tête, j'entends plus rien, je suis à l'article de la mort. Je pose ma tête contre le mur glacé et j'ai l'impression de mourir. Rin m'a tuée. Donc je me met en boule et je m'endors à moitié en priant pour qu'on abrége mes souffrances, j'entends le groupe suivant qui passe, les notes de basse me soulèvent le coeur je vais mourir. le groupe finit, en vient un autre (UnsraW) si mes souvenirs sont bons, je crois mourir. Je tente une petite percée mais j'ai trop la gerbe et mal à la tête. Je retourne dans le coin fumeur. Les japonaises me regardent bizarre parce que j'ai une putain de tronche de fille à l'article de la mort. Après le deuxième groupe je me relève et vais voir Aya. Je lui demande les clefs de l'appart parce que je vais rentrer mourir là bas. Elle se fait du soucis pour moi mais je lui dis que tout va bien même si je tiens pas top top debout. Je quitte la salle de concert. Dehors y'a plein de gens qui me distribuent des Flyers. J'ai le droit à deux CDs démo de deux petits groupes indies et un beau mec type Host me refile une invitation pour une boite de nuit (appparement c'est super rare qu'on en donne aux Gaijins) Pourtant j'ai une putain de tronche de zombie. Je dois être plus jolie en zombie. Je passe vite fait chez Family mart pour acheter du sucré, j'étais au bord de la mort. J'achète aussi un petit truc aux fraises pour Aya. elle adore les trucs à la fraise.

Je me sens un peu coupable de pas avoir pu rester le reste du concert aussi. J'achète des Cup Noodles. Je repars vers Shibuya mais j'ai super envie de vomir, alors je me hâte vers une ruelle déserte et je vomis par terre. Je ressors, je suis un zombie, je prends le métro, je vais mourir. Dans la rame tout le monde me regarde de travers en même temps je suis habillée visu, j'ai une tronche de malade et je suis une Gaijin. J'arrive à l'appart dans un miracle, je me vautre sur le futon d'Aya et mange une viennoiserie au chocolat du Seven/Eleven en bas de chez nous. Je met le chaufage à fond et quand ça va un peu mieux je regarde la fin de l'épisode 7 de Secret Garden (un drama coréen super génial) et Aya arrive un peu plus tard, elle me parle du reste du concert qui avait l'air super génial, j'aurais même pas pu voir VII Sense avec Erina quoi !!! Comment j'étais trop déçue ! Aya me dit que UnsraW c'était vachement bien, j'essaie de m'ouvrir les veines avec une baguette chinoise. Aya est toute contente des courses que j'ai faite et on décide de manger des Nouilles et nos Pockys. Donc on descends faire chauffer de l'eau dans la cuisine et ARK ! Les japonaises sont là ! On fait donc la connaissance de Mari (Mali) et son amie dont j'ai oubliée le nom. Mari est super gentille et parle un peu anglais, en plus elle est jolie. Quand on dit qu'on est françaises, son amie va chercher un petit livre d'apprentissage du français, elles sont trop contente de pouvoir nous dire des trucs dans notre langue. "Boune noui" etc etc. Elles sont trop impressionnées de savoir qu'Aya fait des études de photographies et que je veux apprendre la patisserie. "ooooooh" nous font elles. Mais on doit remonter manger nos nouilles alors on leur promet de revenir un de ces jours. Elles sont trop gentilles. Je pensais que communiquer allait être plus dur mais en fait pas du tout.
Notre collection de Pocky. dans l'ordre de gauche à droite. Fraise (très bon), amandes et chocolat (divin), Caramel (mortel), Choucolat au lait (miam miam miam), chocolat noir épais (un des meilleurs) et chocolat noir fin (bon aussi)

Aya doit redescendre pour prendre une aspirine et recroise Mari et ses copines, elle se présente a tout le monde etc etc. Elle reviens toute happy. On parle encore jusqu'a une heure du matin et je pars au toilettes, en revenant, on trouve un petit mot scotché sur notre porte.
Face

Ca veut absolument rien dire, mais putain, qu'est-ce que c'est mignon !!!! Selon Aya Mari nous dit de revenir la voir en bas. et que si on a besoin de quelque chose, on doit aller la voir

Vers une heure du matin passé on va se coucher et c'est pas plus mal parce qu'on est mortes.


Les goodies achetés au concert. Le CD métamorphose de Rin avec une photo offerte dedans (pourquoi j'ai eut Kanata ? Je voulais Riku, Kisaki ou Mizuki !!!) et un strap pour portable (Rin toujours) que j'ai pu mettre sur mon MP3 !!!



Eh ben vous savez quoi ? C'était trop génial ! Eh ben vous savez quoi ? Dans trois jours je retourne voir Rin Huhuhuhu (Avec en plus Sadie, Lolita23ku, ando et Merry !!!)


Ueno is Great suivit de « Ouh putain, mon dos »

mardi 8 février 2011


Samedi, c’était un peu « aaaaaaaaaah on sait plus ou aller » parce que les premiers quartiers s’étaient imposés, maintenant on savait plus quoi faire. Akihabara ? Ikebukuro ? On se tâtait. Et puis fait avouer qu’on était grave flemmarde et que j’avais adoré Ueno, on est reparties là bas avec dans le projet d’aller voir les temples qu’on avait pas vu (on a vu ceux d’Asakusa mais pas ceux d’Ueno) donc on est reparties. Petit passage obligé par le Seven/eleven, j’achète du coca light (NOOOOOOOOON ? Vraiment ?), Un Onigiri Riz cantonais et … DES POCKYYYYY, mais cette fois je prends la deuxième sorte de Pocky du Combini. J’avais pas pigé pourquoi ils étaient de deux couleur différente alors qu’ils étaient tout les deux au chocolat. Eh bien il faut les ouvrir pour le savoir. Y’en a un qui est fin, et un qui est épais. J’ai préféré l’épais parce que la couche de chocolat est juste super hallucinante ! C’était délicieux, mais ne vous inquiétez pas, j’en ramènerais sans faute. Donc, on pars pour Ueno, sauf que, je sais pas trop ce qu’on avait ce jour là, on s’est perdues dans le métro, alors qu’on avait fait le même trajet la veille !!! En plus, on passe cent cinquante mille fois devant les Pubs d’Arashi, même Ohno commence à me sortir par les yeux alors que c’est le plus mignon !!!



Finalement, on arrive à Ueno, et il y règne une ambiance bien différente de la veille, pas de petits lycéens, pas de jeunes célibataires. Que des couples avec enfant et des vieux, comme dans les parcs en France le dimanche, d’ailleurs, j’étais persuadée d’être dimanche. On s’arrête vite fait pour manger nos victuailles
Le dérière des Pocky, pas kitsch du tout ou on t'apprends des bricolages trop cools à faire avec tes Pockys

Le dessous de la boite de pocky, ils ont poussé le vice jusqu'a faire des encoches en coeur !

La trèèèès grosse canette d'Aya


(On se partage les Pockys et Aya s’est acheté un onigiri de riz blanc tout simple) et touuut les gens nous regardent avec un air gentil. Ca choque un peu au Japon quand on est habituées à se faire regarder louche dans le métro. Un couple nous salue avec un grand sourire parce qu’Aya arrêtait pas de loucher sur le gamin et un petit vieux nous laisse caresser son (gros) chien avec un grand sourire. Ce genre de moment ça fait du bien quand tu te sens pas forcément à ta place dans une société, te rendre compte qu’en fait c’est pas si terrible. Mais en fait, je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’on nous regarde de moins en moins de travers. Est-ce parce qu’on a prit le pli ? Parce qu’on est plus discrètes ou parce qu’on est habituées ? Je sais pas vraiment… Mais c’est plus agréable.
                On décide finalement de visiter un peu Ueno. On reçoit un mail du Manager de la Guest, vous vous rappellez, Shôta, celui qui nous avait acceuillit. Il nous renseigne sur quoi faire avec une lettre qu'on avait reçue pour l'occupante précédente, du coup, on lui avait envoyé un mail pour savoir et à Ueno, il nous réponds ! Très gentil il nous demande ce qu'on fait, si on s'en sort bien et réponds d'un petit "Best regards" et surtout d'un "Shôta" (C'est très rare au Japon de donner son prénom et non son nom, ça indique un degrès de familiarité, donc Shôta est son prénom et Kusano son nom de famille) On glousse comme deux débiles avant de lui renvoyer un mail, rougissant.

(Le fameux mail renvoyé "Tout va bien, nous visitons le parc d'Ueno, nous mettrons la lettre dans le casier à chaussure ce soir. Merci" Avec une petite étoile, sérieux, c'est pas super mignon ?

Après notre instant "jeunes filles effarouchées"  on tombe sur un grand édifice, en fait, c’est le Musée National de Tokyo.

Prise d’un grand élan d’envie de voir un musée, je convainc Aya d’abandonner les temples au profit du musée. On s’acquitte du droit de passage (600Y tout de même) et on rentre.
Ne regardez pas la tête que je fais > <

On va d’abord dans le pavillon des antiquités avec les antiquités Coréennes dans une salle (un peu pauvre malheureusement), les mésopotamiennes dans une autre et les chinoises dans la dernière. 
(Dans les musées Japonais on a le droit de prendre des photos)
Un "Money tree" dans la salle chinoise, c'était juste trop beau

 Aya voit des poulet partout (genre « Oh ! Tu trouve pas qu’on dirait un poulet ? » alors que c’est un aigle ou un tigre quoi) selon moi, elle a envie de se bâfrer un KFC mais après, c’est peut être parce que moi aussi. On va dans le deuxième pavillon, celui de l’antiquité Japonaise ou on fait la rencontre des « Dancing Haniwa », soit mon gros coup de cœur de la journée.  Un Haniwa c’est euh… Une sorte de sculpture tombale qui peut ressembler à tout (Chien, humain) et n’importe quoi (Forme bizarre, maison, pierre). C’est en terre cuite et ça se posait sur les tombes même si les archéologues n’en savent pas grand-chose puisque, si j’ai bien lu, rien ne prouve cette théorie. Et dans tout ce beau monde d’Haniwa on trouve « Dancing Haniwa » avouez quand même qu’il est trop mignon ! Même à cette époque les Japonais avaient un goût presque malsain et déviant pour le Kawaii (Mignon). Mais plus sérieusement, y’a pleins d’armures des trucs super bien conservés et des objets de culte de quand le Japonais était purement et simplement animiste. Mais comme des idiotes on fait le trajet inverse (du plus récent au plus vieux) j’avouerais que le plus vieux est moins intéressant, ça ressemble plus à ce qu’on a chez nous en fait. Je me demande comment ça se fait que dans toutes les civilisation il y ait des boucles d’oreilles. Et ce depuis la nuit des temps !! Ca vous viendrait à l’esprit naturellement vous si vous étiez un homme de cette époque là de vous trouver le lobe ? Je me demande d’où ça vient.

Le pavillon des Haniwa

Le pavillon de Buddha

Un temple ou sont renfermés des Mantras

La fontaine devant le pavillon de Buddha

Les Jardins qu'on a pas pu visiter

 Finalement on quitte le bâtiment et on va dans le troisième pavillon dont j’ai oublié le nom que je renommerait « Le paradis de Botatsu, Kanon, Buddha et tout leurs copains ». Pavillon de la bouddhistanisation (Oui, oui, j’invente) du Japon. Du coup y’a pleeeeeeeeeeeeins de sculptures et de Mantras. Ca fait une drole d’impression, genre « je suis en inde là ? » et quand on voit un Samuraï Buddha on comprend qu’on est encore au cœur de la déviance Japonaise. Dans la salle au milles Kanon (Kanon c’est la déesse Bouddhiste remaniée en Japonais (Vous imaginez bien que « Kanon » c’est pas très très indien) qui apparemment est masculin sauf au Japon en chine et au Tibet, elle incarne la compassion ultime (un truc bien cool en fait)). C’est une salle, remplie de statuettes de Kanon qui ne se ressemblent jamais. Je me rends compte que j’ai Reiketsu Nariseba de Dir en Grey dans la tête, la partie un peu calme et planante. Mon fangirlisme ne me laissera donc jamais en paix ? Même dans des moments de culture comme ceux-ci ?
                On ressort et on va dans le pavillon central, celui que j’ai préféré, sur les traditions Japonaises. La première pièce, devinez qui qu’on voit ? BUDDHA ! C’est vrai qu’il nous avait manqué après un musée entier sur lui et tout ses copains. Avec Aya on overdose un peu de Buddha alors on se réfugie dans les pièces suivantes. En fait, dans ces pièces là, y’a plein de trucs beaux. On voit des petites pièces réservées uniquement à l’encens, pleins de trucs vraiment cool, un jeu d’échec Japonais nommé « le jeu de l’encens » que je sais pas comment ça se joue, ou alors pleins de livres manufacturés en Japonais, beaucoup de miroirs superbes et finalement de jolis manteaux qu’on met sur les Kimonos
Des récipients à encens

Le jeu de l'encens... Me demandez pas ce que c'est

 Malheureusement, le musée ferme tôt (17heures) et on doit s’arrêter là, en plein milieu, dans le pavillon le plus intéressant. On descend vite dans la boutique de souvenir ou je me retiens de craquer sur un superbe Dancing Haniwa en carte postale (Je regrette de pas l’avoir acheté > <) et ou je prends un souvenir pour un membre de ma famille ! (Mais qui ? Hahahahaha, tout ce que je peux dire c’est que j’ai déjà acheté le souvenir pour ma mère > <)

Adieu musée TT^TT
Finalement on ressort, il fait nuit (la nuit tombe très tôt au Japon) et je propose d’aller au royaume de la peur, du malsain, du dégoût (Non, je ne parle pas d’aller dans un énième magasin de pop) je propose d’aller… A AKIHABARA !!!!!

                Là, comme ça, le non Japan-maniac ne comprends pas toute l’intensité de peur et de malsainité qui entoure Akihabara. Parce qu’à première vue, c’est juste le quartier technologique… A première vue seulement parce qu’en fait Akihabara c’est… LE QUARTIER OTAKU (O0O)/
                Bon en France on commence à utiliser le mot Otaku un peu à tord et à travers chez les Japan maniac, genre « Oh, j’ai acheté quatre mangas en une seule fois, j’suis trop un otaku LOL » ou « J’ai joué à final fantasy pendant quatre heures sans m’alimenter, quel Otaku je fais LOL ». Ici au Japon, L’Otaku c’est (quasi-toujours) un homme de 25 à 40 ans raté de la vie et qui focalise sur un point. Alors on a les Otaku des animé (gros fans d’animés), les Otaku de Mangas, de jeux videos et plus étrange de Seiyuu (doubleurs d’animés) ou encore de trains. Mais ou ça devient vraiment malsain, c’est à quel point est porté cette passion et à quel point elle tourne toujours vers le gros pervers sexuel. Aya a croisé dans les rues par exemple un gros traversin avec dessus, en taille réelle le personnage (féminin, a gros seins bien sur) d’un animé, je suis la seule à trouver ça malsain avec Aya ? Ou encore quand on marche dans la rue, on se fait accoster tout les trois pas (c’est même pas exagéré, c’est ça le pire) des jeunes filles habillées en soubrettes qui proposent des réductions pour des Maid cafés (j’avais déjà parlé des maid cafés, des cafés dans lesquels on paie des sommes astronomiques pour avoir une boisson médiocre servie par une soubrette qui vous parle comme dans un film porno Japonais « Le maitre a tout ce qui lui faut ? » « Voilà la boisson du maitre » on peux même leur demander de s’accroupir devant soi etc etc.) avec une voix absolument niaise, je pensais que c’était qu’un mythe, ben non. Tout dans ce quartier respire le malsain, et pourtant, comme on est un peu maso sur les bords on y va. Ben croyez moi. J’ai rarement vu un truc aussi malsain aussi tape à l’œil. Partout des idols (Rappelez vous j’en avais parlé y’a pas longtemps) a moitié dénudées nous font de l’œil sur les clips sur les immeubles, une maid donne un flyers à Aya qui comprends pas, le prends, avance quelques pas, regarde le papier et réalise en criant l’horreur du moment. BEURK ! Juste beurk quoi. On visite un peu, monte dans un magasin de Duty free pour regarder, on reste une bonne heure à fantasmer sur les portables japonais trop beaux (Ici on dit Keitai) et au dernier étage de l’immeuble, on trouve un magasin à Otaku, que des CDs de Pop, d’idols, des dvds de concerts etc etc, bon dieu que c’est malsain, on redescend aussi vite.
Yaya dans un petit bout d'Akibahara
  
              En fait je crois qu’Akihabara, c’est un très bon moyen de se sentir mieux dans sa peau. Quand on ressort de là on se dit « Mais en fait, je suis normale !!! » Finalement, on se décide a aller manger au Macdo Japonais (on nous l’avait recommandé et en plus on avait des réducs données par un beau mec dans la rue il y a quelques jours) on prends un « Idaho burger » chacune et on monte à l’étage. 1ére constatation, au Japon, on fume dans les macdo, deuxième constatation, à Akihabara, dans le macdo y’a que des Otakus et finalement on s’assied près d’un beau mec, le seul du restau quoi. Le sandwich ressemble à celui de l’emballage !!!!

Et il est diablement bon ! Une tranche de pain, sauce ketchup/barbecue (au japon la frontière est mince), steak, sauce, galette de patate (les Japonais aiment les galettes de patate), sauce blanche et sauce barbecue, rondelles d’oignons fraiches et pain. Juste un putain de délice quoi. J’en aurais mangé une tonne et pourtant ils étaient gros. Aya trouve que les frites sont meilleures qu’au Macdo français, je vois pas la différence, le coca est tout aussi coupé qu’en France.
On y reste une heure ou deux à blablater et on repars. On arrive à l’appart à minuit passé, on parle encore en mangeant des pockys, on se couche bienheureuses.

                Le lendemain, je ferais court, On se lève et on réalise que Le SHOXX showcase machin truc est le lendemain et qu’on pourra pas aider Kizuko à faire le déménagement comme promis. Alors, on lui dit que si elle veut on le fait le jour même. Elle est d’accord. Donc on pars chez elle. Je tiens à précisé qu’elle nous avait dit qu’elle habitait entre Ueno et Nipori, soit presque en plein centre de Tokyo. Mais quand on arrive sur le quai de la gare… On se croirait au fin fond du Japon, après vérification, elle habite bien plus haut que Nipori. Dans le trou du cul de Tokyo. Boooooon, on la retrouve elle nous emmène à son appart qui soit dit en passant est vachement joli, sa chambre fait vraiment traditionnelle. Elle fait ses valises vite fait, laisse ses clefs à sa colocataire et c’est partit mon Kiki. On doit aller de au dessus de Nipori à bien 45 minutes de Shibuya (soit à l’autre bout de tokyo), en métro, avec pleins de sacs dans les mains pour moi et une valise chacune pour Yaya et Kizuko. Soit, on se perds à moitié, je suis fatiguée (alors que j’ai rien fait hein, j’aurais peut être du manger un peu plus) et après bien 2 heures de trajet on arrive à son nouvel appart qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une chambre d’un hôtel au rabais type première classe. Elle nous montre vite fait ses posters de popeux, je les trouve tous pas beaux. Ils ont tous le même nez moche !!! Je sais pas, un nez pour moi ça compte vachement, ça doit être fin et légèrement bosselé comme celui de Saga ou celui de son sosie, Bansaku. Enfin bref, on discute du prix de ses places de concert, 150 euros la place… Et je vous jure que c’est parmi les moins chères des popeux, Selon Aya on en trouve facilement à 800 euros !!!! Enfin bref, on repars chercher les dernières affaires. Je sais pas ce que j’ai-je suis fatiguée et énervée, alors je bougonne un peu, finalement après pas mal de voyage encore, on se retrouve à son appart, je suis chargée de porter la table et on reeeeeeeeeepars vers l’ancien appart. Il fait nuit et je suis crevée. J’en ai marre, heureusement qu’Aya est là sinon j’aurais surement fondu un cable. On finit par arriver à 22heures chez elle pour déposer les dernières affaires. On est tellement crevées qu’on rentre tout de suite. J’offre le manger à Aya, ce sera Gyozas, dangos, pain de mie et pockys. On a testé le pain de mie Japonais. Ben dans un gros paquet de pain de mie, y’a 6 tranches. Je vous laisse imaginer l’épaisseur du truc. Ben en fait, c’est super bon, ça a du gout, c’est hyper moelleux et vraiment délicieux. Aya a gardé la confiture de l’avion, elle en mettra dessus le lendemain.
Repas copieux du soir

Dangos à moitié mangés

Yaya qui mange le pain le lendemain matin

Journée crevante et un peu blasante, en plus, Aya en a eut pour 25 euros de métro quoi, quand on sait que son budget est super serré… Moi ça va a peu près parce que j’ai pas acheté grand-chose et que j’ai encore beaucoup de monnaie mais bon, pauvre Yaya.